L’ancienne céréale venue d’Orient
Le seigle vivace forestier fait partie de la famille des graminées et est cultivé depuis environ 7000 ans. Le grain verdâtre aux arêtes filigranes est originaire du Proche-Orient, mais il est également présent en Europe depuis longtemps.
Il est connu sous de nombreux noms : seigle sibérien, seigle primitif, et (parce qu’il n’était autrefois semé qu’en juin, à la Saint-Jean) seigle de la Saint-Jean. Le seigle vivace forestier servait également de plante nourricière et de bon abri pour les animaux sauvages et était souvent cultivé comme culture intermédiaire dans les clairières après le défrichement par le feu de petites zones forestières.
La première année, la plante bisannuelle est fauchée avant même la formation des épis et est ainsi utilisée comme fourrage pour le bétail. Ce n’est que la deuxième année que la récolte est battue et que les graines sont utilisée pour la consommation humaine. Les longues tiges sont une bonne source de paille.
De rapide coissance
Le seigle vivace forestier est une plante extrêmement peu exigeante qui pousse sans aucune préparation du sol, même sur des sols pauvres et sablonneux. Elle pousse en montagne jusqu’à 2000 mètres d’altitude et résiste à des froids glaciaux jusqu’à –25 °C. Les apports d’engrais sont inutiles et sa croissance rapide lui permet de dépasser les mauvaises herbes. Les tiges s’étendent jusqu’à plus de deux mètres de haut, ce qui rend la plante insensible aux maladies : les spores de champignons soulevées par la pluie ne parviennent pas ou que très lentement jusqu’aux les fruits.
Bon pour les sols
Le système racinaire profond, à la fois fin et puissant, stabilise d’une part le sol et le rend porteur d’eau et capable de l’absorber; d’autre part, le sol est également finement ameubli et peut être utilisé de manière excellente pour la culture de légumes l’année suivante.
Une graine très nourrissante
Avec seulement environ un tiers de récolte par rapport au seigle cultivé, le rendement à l’hectare est certes plus faible, mais le grain plus petit du seigle vivace forestier a une teneur plus élevée en son et en germe, ce qui lui confère davantage de nutriments. Ce grain, aujourd’hui presque oublié, est riche en oligo-éléments tels que le potassium, le magnésium, le fer et le zinc, ainsi qu’en acides aminés essentiels et en vitamines B importantes.
Une diversité pleine de goûts
Le seigle vivace forestier est bien toléré et peut être utilisé de manière polyvalente en cuisine.
Il convient très bien pour la confection de pains aromatiques de couleur foncée ; la cuisson renforce son goût délicatement épicé, un peu terreux, mais aussi sucré. Les pains à base de seigle vivace forestier sont plus faciles à réaliser dans un moule, mais il est possible de leur ajouter d’autres céréales pour les pains libres, ce qui ouvre la voie à une grande variété d’innovations en matière de boulangerie-pâtisserie.
Les graines de seigle vivace forestier peuvent également être utilisées comme garniture cuite ou comme risotto aux céréales, mais il faut les faire tremper préalablement pendant deux à cinq heures. En outre, le grain peut même être transformé en pâtes ou en un müesli de céréales fraîchement floconnées et il peut également très bien être germé.
En novembre 2018, le producteur suisse chez qui nous achetons notre seigle vivace forestier a reçu le Grand Prix Bio Suisse pour son projet « Le seigle vivace forestier, une plante cultivée pour le sol, les animaux et l’homme », et il est le premier responsable des variétés en Suisse pour ProSpecieRara.
Nous proposons le seigle vivace forestier en grains entiers, en flocons et en farine complète Provital.
Moins d’emballage signifie moins de consommation de ressources ! C’est pourquoi nous répartissons la quantité commandée dans le plus petit nombre possible de sacs en papier de la bonne taille – également dans les conteneurs que tu apportes ou dans les barils ou fûts que tu commandes.
Les sacs en papier de qualité alimentaire sont fabriqués à partir de fibres fraîches et de papier recyclé avant consommation (papier provenant de déchets de production, pas de papier journal).
